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Comme tant d'autres, je dessine, imagine et crée des prototypes en tout genre. Au total, une cinquantaine d'idées, dans des domaines variés, "de la plus stupide à la plus farfelue. Mais, après avoir passé quelques journées à l'ARIST pour essayer de savoir si l'une de mes pseudos invention était brevetable, que je me suis vite rendu compte qu'il était très difficile de déposer ne serait ce, qu'un brevet. Comment accepter d'en laisser 49 dans un dossier, alors que les inventions les plus intéressantes, ne sont pas celles qui ont le plus de chance d'être rentables. Comme moi, des dizaines de "géotrouvetou", chaque jour, font le même parcours, laissant ainsi dans l'ombre, des centaines d'idées.
Or, en matière d'environnement, il y a urgence et justement grand besoin d'idées nouvelles. Les alternatives proposées jusqu'à maintenant, sont généralement plus chères. Si cette idée ou solution est brevetée, elle sera au mieux, ralentie, voire piratée ou boycottée. Pourquoi ne pas publier toutes les idées, brevetées ou non. Aujourd'hui, plus que jamais, des cultures, savoir et technologies se mêlent. De multiples associations de ces savoirs sont possibles, et, plus que jamais, tout le monde à une chance de trouver des solutions nouvelles et intéressantes. Des idées saugrenues aujourd'hui, ne le seront peut-être pas demain.
Le Président de l'association Expogéo,
Olivier Rougé
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