Titre: Cellules d'habitations d'urgence démontables et modulables 

Abrégé: Ce type d'habitation peut être réalisé de différentes manières mais l'originalité, vient du fait, qu'elles sont modulables, empilables, démontables, et surtout, qu'elles s'auto rigidifient entres-elles.
Elles peuvent aussi être installées sur des terrains en pente en enterrant partiellement les couples
(4).
Les cellules peuvent éventuellement communiquer entre elles
(6), en fonction des besoins. Ces habitations ont l'avantage de pouvoir être déclinés en de nombreuses versions plus ou moins isolées, aérées, équipées, chauffées.
L'accès aux étages se fait en escaladant
(Photo 5), par une échelle ou grâce à un empilage décalé des cellules.

Description:
Modèle n°1 : Le premier modèle imaginé était composées de deux demi-coques (1) en fibre de verre ou en tôle dans lesquels seraient stockés tous les éléments de mobilier et d'assemblage. Leur forme permet un empilage optimal du matériel pour le transport par avion.
Ce modèle à toutefois l'inconvénient d'être un peu lourd, et long à fabriquer. Il peut être envisagé pour des utilisations spécifiques (bureau, consigne, container, grenier, dortoir chauffé…). Montage simple et rapide, il est réutilisable.

Modèle n°2 : La catastrophe de décembre 2004, m'a fait prendre conscience de l'impossibilité de transporter tout le matériel nécessaire. Ce modèle ne nécessite donc que trois pièces faciles à trouver, et à fabriquer :

  • Nervures (3) : réalisée à partir liteaux de bois, ils sont coupés à 60°, sur un gabarit. Six nervures clouées permettront l'assemblage d'un couple (4). (Facultatif : Le rabotage d'un onglet d'assemblage améliorera la solidité de l'ensemble).
  • Raidisseurs (5) : Ils assurent le parallélisme des couples (4) et sont coupés dans les mêmes liteaux ou avec des matériaux de récupération, tubes, profilés, roseaux…
  • Revêtement (1) : Tous les plans et panneaux peuvent être utilisés, planches, CTBX, PVC, fibres, parquet, lambris voire même roseaux tressés. (Voir Photos)

Modèle n°3 : Ce modèle à été étudié pour simplifier la découpe des nervures (4), et permettre l'utilisation de matériaux de récupération peu ou pas calibrés. De plus on évite de doubler les matériaux en créant, non plus des hexagones empilés, mais des attaches à 120°, qui permettent le rajout des nervures qui constitueront la cellule suivante…à l'infini.
La flasque
(8) est destinée à assembler 3 nervures coupées dans des  matériaux de récupération (Bois, fer, dormants de fenêtre…). On utilisera une ou deux flasques (8) par intersection en fonction de la forme et de la consistance des matériaux utilisés. La flasque peut être réalisée en plastique moulée, fraisée, ou en tôle découpée, pliée (fig. 4.2)

Modèle n° 4 : Reprend l'idée des prismes hexagonaux assemblés mais en végétaux tressés (bambous, osier…)

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